Sur 67 millions de Français, 9,1 millions vivent sous le seuil de pauvreté. Pour ces ménages en difficulté financière, le poids des dépenses énergétiques est d’autant moins soutenable et une partie peut vite se retrouver en situation de précarité énergétique. 

Qu’est-ce que la précarité énergétique ? 

« Est en situation de précarité énergétique […] une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat ». 

L’observatoire national de la précarité énergétique, l’ONPE, suit de près ce phénomène au travers de 3 indicateurs, sur la base des données de l’Enquête Nationale Logement de l’INSEE : 

  • Le Taux d’Effort Énergétique (TEE)  
  • Le ratio entre Bas Revenus/Dépenses Élevées (BRDE) 
  • L’indicateur de ressenti du froid (FROID)  

14% des ménages sondés dans le dernier baromètre info-énergie ont déclaré avoir souffert du froid pendant au moins 24 heures en 2020. 

La conséquence première de cette précarité énergétique est bien souvent la restriction du recours aux moyens de chauffage, entrainant non seulement un inconfort thermique mais pouvant également avoir des répercussions négatives sur la santé, le bâti et en rebond sur la qualité de l’air intérieur (humidité, moisissures). 

Quelle situation en France par rapport au reste de l’Europe ? 

En 2019, les indicateurs liés à la précarité énergétique révèlent des scores plus faibles en France que la moyenne européenne. Le traitement de la précarité est donc globalement mieux pris en compte sur notre territoire que dans les pays voisins.  

La part de population à « Faibles revenus – Dépenses logement élevées » est près de deux fois moins importante en France (12%) qu’en moyenne dans l’Union Européenne (22%). Mais la proportion de ménages français connaissant des impayés de factures courantes est au même niveau.  

Comparaison à la moyenne européenne en 2019

Quelle situation en France par rapport au reste de l’Europe ? 

Au-delà des mesures de soutien aux dépenses tel que le chèque énergie, l’éradication de la précarité énergétique ne sera possible qu’en s’attaquant à la racine du problème à savoir la consommation. Il n’est pas question de limiter cette dernière pour gérer encore plus d’inconfort mais bien de réduire les besoins. Comment ? En augmentant l’efficacité énergétique des équipements de chauffage mais également en limitant les déperditions thermiques grâce aux travaux de rénovation énergétique.  

De nombreuses aides existent et sont généralement plus importantes dès lors qu’elles s’adressent aux ménages en situation de précarité. Parmi les dispositifs de financement les plus incitatifs se trouvent MaPrimeRenov (MPR) et les Certificats d’Economies d’Energie (CEE). Sonergia, en tant que mandataire MPR Anah et délégataire CEE, est tout à fait à même de vous accompagner dans la sollicitation de ces aides. Pour en savoir plus, c’est ici.